Consigne : En 5 mn, un dialogue commençant par : - Comment savais-tu que j’étais là ?
Une salle d’archives, un homme et une femme.
LE MARI : Comment savais-tu que j’étais là ?
LA FEMME : Parce que je te suis, enfin, plutôt, je te cours après.
LE MARI : Tu me fliques, c’est toute la confiance que tu as en moi. Tu pensais peut-être que dans la salle d’archives, j’allais me taper la secrétaire.
LA FEMME, sans espoir de l'arrêter : Non, laisses-moi t'expliquer.
LE MARI : Je pars de la maison, je vais au boulot, je sors du boulot je vais à la maison. La seule variante dans mon trajet, c’est la boulangerie car le lundi elle est fermée et je fais un écart de 2 km. Me suivre ! Voilà maintenant bientôt trente ans que nous sommes mariés et tu sais que je suis un homme fidèle. Mon centre d’intérêt c’est toi, rien ne m’attire à part toi.
LA FEMME, mollement : Ecoute-moi bon sang !
LE MARI : Nous avons eu trois beaux enfants ensemble et tu oses me suivre. J’ai tout quitté pour toi, ma région, ma famille, mes amis, que te faut-il de plus ? Tu ne peux t’imaginer à quel point je suis déçu. Comment peux-tu penser que je te trompe. Tu ne serais pas ulcérée si je t’infligeais la même chose ? J’ai confiance en toi « Moi ». Me suivre ! Je ne peux y croire.
LA FEMME : Ça suffit maintenant, remets les pieds sur terre, respire profondément et écoute-moi. J'ai retrouvé dans le frigo ton portable.
Le mari fait quelques exercices respiratoires et retrouve son calme.
LE MARI : Tu as retrouvé mon portable dans le frigo ? Comment est-ce possible ?
LA FEMME : Tu as dû le déposer hier soir avec les courses.
LE MARI : Ça alors, quel étourdi je suis.
LA FEMME : Donc, je continue. J'ai appelé ton bureau, comme d'habitude personne ne décroche. Aussi je suis venue directement. Tes collègues m'ont dit que tu étais dans la salle d'archives et me voilà.
LE MARI : Ah ! tu m'as ramené le portable !
LA FEMME : Oups !!! je l'ai oublié !!! Non, en fait tu m'as piqué ma carte bancaire et je viens la récupérer. Aujourd'hui, c'est les soldes.