"Si tu te regardes dans la glace, tu verras le diable."
L'eau
ruisselle fraîche sur sa peau, elle pourrait y rester l'éternité sous
cette douche. Elle jette un coup d'oeil furtif au miroir en face, un
oeil furtif seulement à cause de la prophétie maléfique qui revient la
hanter. Cet oracle paternel dans l'enfance alors qu'elle cherchait
naturellement à savoir qui elle était vraiment en fixant son image dans
le miroir.
"Si tu te regardes dans la glace, tu verras le diable."
Elle laisse encore couler l'eau magique qui la lave de tout soupçon...
Lui
reviennent alors en mémoire les toilettes de son enfance. L'hiver, on se débarbouillait devant l'évier dans la cuisine, une toilette de chat mais l'été on sortait le tub sur la terrasse. Assise dans ce grand tub de zinc, le broc et l'éponge si douce avec laquelle sa mère
effleurait sa peau.
Les enfants des salles de bains du XXI siècle ne connaitront pas cette sensualité-là.
L'eau coule et le temps se dissout. Puis encore malgré elle, un regard au miroir.
Et
alors d'autre images affleurent plus terrifiantes celles-là. Cette
jolie femme blonde debout dans sa baignoire qui nous sourit puis tout
coup la déréliction et c'est la mort qui nous fixe, cette scène
inoubliable dans Shinning.
Le couteau menaçant de Hitchcock et le regard halluciné de la fille sous la douche.
"Le diable au corps" et sa fin tragique...
Narcisse se noyant dans son reflet.
La beauté serait-elle fatalement liée au diable ?
Christiane.
Consigne : Une fiction qui se déroule dans une salle de bain.
T. Bien. Un passage à clarifier. N'oublie pas les tirets pour par exemple "sensualité-là", "celles-là".
"Si tu te regardes dans la glace, tu verras le diable."
L'eau ruisselle fraîche sur sa peau, elle pourrait y rester l'éternité sous cette douche. Elle jette un coup d'oeil furtif au miroir en face, un oeil furtif seulement à cause de la prophétie maléfique qui revient la hanter. Cet oracle paternel dans l'enfance alors qu'elle cherchait naturellement à savoir qui elle était vraiment en fixant son image dans le miroir.
"Si tu te regardes dans la glace, tu verras le diable."
Elle laisse encore couler l'eau magique qui la lave de tout soupçon...
(les deux paragraphes suivants devraient être inversés et articulés autrement : d'abord l'hiver, puis l'été, et non été-hiver-été) Lui reviennent alors en mémoire les toilettes de son enfance, assise dans le grand tub de zinc, le broc et l'éponge si douce avec laquelle sa mère effleurait sa peau.
L'hiver, on se débarbouillait devant l'évier dans la cuisine, une toilette de chat mais l'été on sortait le tub sur la terrasse.
les enfants des salles de bains du XXI siècle ne connaitront pas cette sensualité-là.
L'eau coule et le temps se dissout. Puis encore malgré elle, un regard au miroir.
Et alors d'autre images affleurent plus terrifiantes celles-là. Cette jolie femme blonde debout dans sa baignoire qui nous sourit puis tout coup la déréliction et c'est la mort qui nous fixe, cette scène inoubliable dans Shinning.
Le couteau menaçant de Hitchcock et le regard halluciné de la fille sous la douche.
"Le diable au corps" et sa fin tragique...
Narcisse se noyant dans son reflet.
La beauté serait-elle fatalement liée au diable ?
Christiane.
Consigne : Une fiction qui se déroule dans une salle de bain.