Dans le
bateau, il l'a serré très fort contre lui. L'homme ne voulait pas de ce
ballon. Une source d'emmerdes ce ballon. Un risque de noyade
supplémentaires, de pleurs, de cris... Mais
Yaya est tenace. Sans un mot il l'a serré encore plus fort ; ça a été
des discussions, des bousculades... Mais Yaya ne l'a pas lâché.
Le
ballon pour compagnon, jamais sans lui, avec lui il pourrait continuer
jusqu'au bout du monde. Mais ici il est bien, il ne voudrait plus
repartir. Il se sent dans son univers. Tout lui est familier.
Aujourd'hui
dans cette rue, dans le vacarme et la pagaille, avec son ballon, il
n'est pas encore le roi du stade mais il est le roi de la rue !
Christiane
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