Blog des membres de l'atelier d'écriture de l'Association L'Atelier
Présentation
L’Atelier d’écriture de Solliès-Pont a commencé en septembre 2018 à l’initiative de Tristan Choisel, auteur de théâtre et de chansons. Pourquoi ? Pour s’initier à l’écriture de formes brèves (nouvelles, saynètes…), pour perfectionner son style ou pour simplement explorer son potentiel créatif. Nous sommes sept à partager nos textes dans la bienveillance, un peu d’humour et toujours avec beaucoup de plaisir. L’association « L’Atelier de Solliès-Pont » abrite cette initiative et vous pouvez nous rejoindre si, comme nous, vous avez l’âme d’un écrivain amateur.
Ce blog est la mémoire de notre travail. Il sert à mettre en lumière quelques-uns de nos textes. Enfin, il permet de communiquer entre nous plus facilement.
mardi 21 mars 2023
Il va y avoir du changement
lundi 6 mars 2023
Le collier d'Hélène
consigne : titre : Le collier d'Hélène
Une question de dosage
Le lendemain matin le réveil sera violent. Secoué de terribles nausées, mon corps se videra de sa substance pendant des jours.
Consigne : titre : une question de dosage
Christiane
dimanche 5 mars 2023
Une question de dosage
La Mouette d'Anton Tchekhov a été jouée pour la première fois le 17 octobre 1896 et revisitée par de nombreux metteurs en scène. L'incontournable pièce ! Cela vous dit ? Moi aussi et je me suis laissée tenter. Du théâtre dans le théâtre, celui qui nous interpelle sur l'art et l'amour.
Le théâtre, si présent à nos vies. Un moteur générateur de sens, de questionnements, de plaisirs et de partage.
Cette Mouette aurait pu s'envoler et nous emporter avec elle. Mais ses pattes mazoutées de modernité l'ont clouée au sol nous empêchant de décoller dans l'extase du théâtre. Le spectacle vivant fait de chairs de comédiens nous a été volé. La scène, désespérément vide de vie, s'était métamorphosée en salle de cinéma. On aurait pu douter du direct mais la présence du cameraman attestait que les comédiens jouaient bien à proximité, cachés derrière la scène.
Un vide de chairs angoissant. Le glacé de l'image suprémaciste. Un jeu de cache cache absurde.
Je cherchais le sens de cette mise en abîme. Serait-ce la fin de la scène vivante ? Des écrans, des écrans et encore des écrans. Ils envahissent nos existences et se sont infiltrés sur les planches. Trop, beaucoup trop ! Le dosage n'était pas le bon. Le vivant escamoté sous des touches impressionnistes de numérique, comme cela se produit parfois, aurait pu passer. Mais là, non ! Dommage. Pour autant, les comédiens et le texte nous ont permis de rester jusqu'à la fin du spectacle, nous rappelant des souvenirs de beauté théâtrale.
Consigne pour le 17/02/23 : en titre : Une question de dosage
Catherine