Présentation

L’Atelier d’écriture de Solliès-Pont a commencé en septembre 2018 à l’initiative de Tristan Choisel, auteur de théâtre et de chansons. Pourquoi ? Pour s’initier à l’écriture de formes brèves (nouvelles, saynètes…), pour perfectionner son style ou pour simplement explorer son potentiel créatif. Nous sommes sept à partager nos textes dans la bienveillance, un peu d’humour et toujours avec beaucoup de plaisir. L’association « L’Atelier de Solliès-Pont » abrite cette initiative et vous pouvez nous rejoindre si, comme nous, vous avez l’âme d’un écrivain amateur.

Ce blog est la mémoire de notre travail. Il sert à mettre en lumière quelques-uns de nos textes. Enfin, il permet de communiquer entre nous plus facilement.

dimanche 23 avril 2023

D'abord reprendre mon souffle



D’abord reprendre mon souffle. Il faut que je me calme, que je me raisonne : « C’est bon tu es chez toi, la porte est verrouillée à double tour, tu n’as vraiment plus rien à craindre ».


Mais qu’est ce qui m’a pris tout à coup ? Je marchais dans la rue et soudain un drôle de pressentiment m’a envahie.

C’est le moment de la journée que l’on dit « entre chien et loup » J’entendais le bruit de mes pas qui résonnaient sur le trottoir, chaque façade d’immeuble s’en faisant l’écho. Très peu de monde, juste des ombres pressées de rentrer au plus vite.

Et puis tout à coup l’impression d’être suivie. Je me suis retournée, rien de suspect. Alors je me suis dit « arrête de te faire des films ».

Mais rien à faire, ce sentiment ne me quittait pas, je commençais à avoir peur. J'ai accéléré le pas. J’étais trop effrayée pour me retourner à nouveau.

Je courrais presque, la maison n’était plus très loin ; ça y est je la voyais.


Je cherche à retrouver mon calme, assise dans le noir.
Je sursaute, on vient de sonner à la porte. De nouveau le cœur qui s’emballe. Surtout ne faire aucun bruit. Je ne respire plus. J’ai peur à nouveau, impossible pour moi de regarder à travers les rideaux qui cela peut bien être.

Enfin j’entends des pas qui s’éloignent.

Mais quelle heure est-il ?

Zut c’était sans doute l’infirmière qui venait pour ma piqure. Elle aurait pu insister quand même !!


Martine F

Texte 15 lignes

Incipit : D'abord reprendre mon souffle








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