Présentation

L’Atelier d’écriture de Solliès-Pont a commencé en septembre 2018 à l’initiative de Tristan Choisel, auteur de théâtre et de chansons. Pourquoi ? Pour s’initier à l’écriture de formes brèves (nouvelles, saynètes…), pour perfectionner son style ou pour simplement explorer son potentiel créatif. Nous sommes sept à partager nos textes dans la bienveillance, un peu d’humour et toujours avec beaucoup de plaisir. L’association « L’Atelier de Solliès-Pont » abrite cette initiative et vous pouvez nous rejoindre si, comme nous, vous avez l’âme d’un écrivain amateur.

Ce blog est la mémoire de notre travail. Il sert à mettre en lumière quelques-uns de nos textes. Enfin, il permet de communiquer entre nous plus facilement.

lundi 13 février 2023

Pomponette

Pomponette, notre petite chatte avait disparu. Une absence inattendue et indéterminée, sans préavis. Pomponette nous avait trouvés, peut-être même cherchés et nous avait adopté.

Quant à nous, nous ne voulions plus de chat. Notre Peluche avait laissé un grand vide après dix-sept ans de vie commune. Impossible de la remplacer. Mais Pomponette en avait décidé autrement. Toute petite et ébouriffée, elle avait choisi de suivre le père de famille qui revenait de promenade. Depuis combien de temps avait-il été suivi par cette petite minette blanche aux trois couleurs ? Nul ne le sait, à part Pomponette. Lui, distrait, ne s’en était aperçu qu’à l’entrée de notre impasse. Mais oui, il était bien suivi par ce petit chat. Elle a su s’y prendre la mignonne en ronronnant et en nous faisant des câlins. C’est tout juste si elle ne nous a pas fait le coup de la roue du paon. Il restait des croquettes de Peluche, alors... Pomponette avait élu domicile sans frémir, en toute confiance, sans dégâts. Il ne lui manquait que la parole. Je sors, je rentre et ressort encore. Je dors et viens chercher des caresses dès le petit déjeuner sur mes genoux. Un petit bonheur de Pomponette.

Une disparition subite ne pouvait s’inclure dans cette vie bien rythmée. Nous l’avions donc cherchée partout, criant, appelant Pomponette à qui voulait l'entendre, sauf elle. Ce petit bout avait su créer le manque, la tristesse, la déception. La maison et le jardin furent retournés, les voisins alertés. Puis, au bout de deux jours de recherches infructueuses, la vie quotidienne a repris ses droits. Cuisine, ménage, lessive...

C’est en ouvrant le hublot de la machine à laver que je découvris Pomponette vivante mais groggy. L’innocente s’y était introduite. Nous avions refermé machinalement le hublot ignorant qu’elle s’y trouvait. Ce fut limite, juste avant l’issue fatale.




Consigne pour le 27/01/23 Excipit : Je m'en suis aperçue deux jours plus tard


Catherine

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