Bizarrement, Émilienne a le sentiment de ne pas être seule. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants surgissent des flots. Ils lui hurlent le cauchemar de leurs vies brisées au point d’en être engloutis pour l’éternité. Des tombes eau.
La surface de la mer reste calme. Le tumulte provenant des abysses disparaît arrivé à la surface. Émilienne figée, sidérée, contemple la vaste étendue bleue devenue cimetière des inconnus, sans oriflamme.
Consigne atelier du 22/09 : Une fiction dans le lieu conté précédemment
Catherine
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