Au-delà de toute logique, je m'imagine chaque jour me transformer en arbre, en oiseau, en fleur ou en montagne. D'autres destinations s'imposent parfois à moi : objets, lieux ou êtres humains.
Et me voilà rouge gorge, chaise, pétale de fleur, livre oublié, poisson, hirondelle et même mineur de fonds… Je vole, je nage, je me rigidifie, m’identifie, me rajeunis ou me retrouve en cendres. Un large éventail de déguisements. Un carnaval vivant.
Je me fonds dans l'environnement tel un buvard épousant formes, textures, couleurs, accents. Personne ne s'en aperçoit. Eux, les autres, ne perçoivent que mon enveloppe corporelle. Ma transformation n'est pas visible, juste ressentie dans mon espace intérieur. Moi, je découvre, j’explore et ressens.
Le jeu des métamorphoses est un jeu à double tranchant qui demande effort de concentration et réflexion. Le danger est de ne pas vouloir revenir à l’original et de me retrouver plantée tel un épouvantail au milieu d'un champ ou ceinturée dans une solide camisole de force.
Consigne pour l’atelier du 08/03/24 En titre : Conséquence
Catherine
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