C’était paraît-il le clou de l’exposition. Moi ça ne me disait rien, rien du tout. Il y avait de grands traits alignés, du noir, du noir, et puis comme une vague, une vague rouge qui frisait, frisotait, s’élevait, éclaboussait, pour retomber. Et le tableau a fait son œuvre… comme un tambour chamanique : j’ai lâché prise. La vague a giclé du tableau et soudain j’étais en sang. C’était peut-être ça la force de l’œuvre. Ressentir sa souffrance. Puis les traits noirs se sont animés et une musique forte et péremptoire est montée crescendo dans les graves, une musique qui ordonnait, elle m’ordonnait de me laver de mon sang et d’entrer tout entière dans la toile, pour disparaitre et puis renaitre.
Consigne : Faire la description d’une œuvre d’art imaginaire
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