Les petites routes qui courent et serpentent à travers la nature sauvage, préservée. Image d’Épinal de la France profonde – autrement dit par Marijo, la première fois que je l’ai entrainée dans cette expédition : « le trou du cul du monde ! ».
Pour l’heure je suis seule, entre le plaisir de la découverte et l’appréhension de m’égarer avant d’atteindre un lieu pas même indiqué sur la carte routière. J’ai un plan avec des noms charmants : Saint André de Lancize, Les Ayres, le col de Pendedis, La Croix des Vents. Voyage inaugural vers… ? Vert.
Ce qui domine.
Le vert, les verts plutôt. Je pense à un aquarelliste qui devrait déployer un nuancier immense ; les courbes, les reliefs, parfois accentués par un balancement venteux, à la fois dans la douceur et dans la densité ; la nature dans laquelle je pourrais me noyer, la nature qui me bercerait dans ses bras sans limites.
Consigne : fiction de 8 lignes où la nature occupe une place importante.
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