Texte collectif débuté par Christiane, poursuivi par Jean-Marc, puis terminé et amélioré par Martine.
Blog des membres de l'atelier d'écriture de l'Association L'Atelier
Présentation
L’Atelier d’écriture de Solliès-Pont a commencé en septembre 2018 à l’initiative de Tristan Choisel, auteur de théâtre et de chansons. Pourquoi ? Pour s’initier à l’écriture de formes brèves (nouvelles, saynètes…), pour perfectionner son style ou pour simplement explorer son potentiel créatif. Nous sommes sept à partager nos textes dans la bienveillance, un peu d’humour et toujours avec beaucoup de plaisir. L’association « L’Atelier de Solliès-Pont » abrite cette initiative et vous pouvez nous rejoindre si, comme nous, vous avez l’âme d’un écrivain amateur.
Ce blog est la mémoire de notre travail. Il sert à mettre en lumière quelques-uns de nos textes. Enfin, il permet de communiquer entre nous plus facilement.
dimanche 28 juin 2020
Il est midi sur le ponton
Texte collectif débuté par Christiane, poursuivi par Jean-Marc, puis terminé et amélioré par Martine.
mercredi 24 juin 2020
La quarantaine
Pas si vite ! Il faut te préparer : dépenser moins, économiser et t’organiser. Ouais j’oubliais, c’est peut-être pas la meilleure période… Imagine te retrouver en quarantaine sur ton cargo pour tes quarante ans… Cocasse, non ? Mais c’est jamais la bonne période ! Tant pis, j’emmerde le covid ! Cette fois, ma décision est prise. Tiens, je vais commencer par me remettre à l’anglais.
Texte collectif débuté par Christiane, poursuivi par Bernadette, et terminé et amélioré par Aliette.
lundi 22 juin 2020
Le refuge
Texte collectif débuté par Aliette, poursuivi par Christiane et terminé et amélioré par Martine.
dimanche 21 juin 2020
La dame à la toison blanche
Une dame d’un certain âge, de taille moyenne, magnifique toison blanche, revêtue d’une robe soyeuse bleue parsemée de notes fleuries, apparait sur le parvis alors que la plupart des fidèles ont commencé à se disperser. Elle a l’air connue, plusieurs personnes la salue, monsieur le Curé lui présente ses hommages. Accompagnée de sa canne d’un pas fragile et hésitant, elle les quitte et se dirige vers le petit pont.
Soudain mon conscient se met en retrait, des images se présentent devant mes yeux distraits. Je revois, cinq petits-enfants qui accourent vers une dame à la même toison blanche. Les enfants lui sautent au cou, l’embrassent et repartent en courants et riants. L’image de ma mère s’évanouie.
Mon conscient ressurgit, mais où est passé la Dame à la magnifique toison blanche ?
Vous inspirer de la première personne que vous verrez par la fenêtre ou croiserez dans la rue après avoir lu ce mail (quelqu'un que vous ne connaissez pas du tout, et surtout pas un proche), pour écrire une fiction de 5 à 10 lignes.
jeudi 18 juin 2020
Vengeance avec doigté
Quel goujat ! Il m'avait promis de m'emmener faire un tour sur son scooter un jour où nos parents ne seraient pas à la maison. Mais évidemment, alors que l'occasion se présente, il ne veut plus. Et la raison ? Priorité à sa petite amie ! Mmmm, je crois que j'ai une idée.
Ses doigts agiles d'ado hackeuse effleurent les touches du clavier. Aucun code ne leur résiste. Une petit photo montage et voici Casanova avec une bombasse. Un clic et ce cliché est envoyé à sa petite amie. "Ça, tu l'as bien cherché frérot."
Texte collectif débuté par Aliette, poursuivi par Bernadette, et terminé et amélioré par Jean-Marc.
lundi 15 juin 2020
La chasse aux chats !
Et comme chacun le sait, les souris danseront puisque les chats ne seront plus là. Les rats seront de fiers cavaliers à ce bal des rongeurs. Les passereaux reviendront et bientôt les cultivateurs, les oléiculteurs déploreront que leurs semailles, leurs fruits, leurs olives soient dévorés par les oiseaux ! Qui sait peut-être le célèbre film d'Hitchcock ne sera qu’une pâle illustration de la réalité !
Alors on se souviendra que du temps de l’ancienne Égypte, les chats étaient vénérés !
consigne : fiction de 5 à 10 lignes hors atelier
Quelque chose qu'on a entendu dire
jeudi 11 juin 2020
Dessinez-moi...
- Mon prince est parti. Je cherche son ami le renard pour lui demander s’il ne l’a pas vu. »
Après un instant de réflexion, elle répond : « Si vous ne le trouvez pas, n’hésitez pas, venez me revoir : je vous le dessinerai votre renard ».
Il est temps maintenant de commencer. Elle choisit l’endroit qui lui paraît le plus intéressant quant à la luminosité en particulier ; elle installe son matériel et commence le tableau.
Texte collectif débuté par Martine, poursuivi par Christiane et terminé et amélioré par Bernadette.
Un café à Berlin
19h07. Regarde sa montre à nouveau. Toujours rien. C’est un film à suspense.
19h12. Arrive une femme, grande, la petite quarantaine, très élégante dans une petite robe d’été. Le visage de l’homme s’illumine , la surprise semble se lire sur le visage de la belle inconnue . Il s’avance vers elle. Ils s’échangent quelques mots. Elle semble mal à l’aise, sa démarche est un peu hésitante.
Ils s'attablent, commandent un autre café. Je me déplace lentement vers la sortie pour fumer une cigarette et essaie de ne pas perdre un mot de leur conversation, je sais que leurs échanges seront très brefs
"Ce soir à 20 h, devant le numéro 20, place Alexanderplatz, Günter va beaucoup aimer ta robe."
L'homme pose un magasine sur la table. Elle, avec beaucoup de dextérité récupère une lettre glissée à l'intérieur. Ce soir à vingt heures La Stasie sera fidèle au rendez-vous,grâce à mes services dévoués.
Texte collectif débuté par Bernadette, poursuivi par Désirée et terminé et amélioré par Christiane.
lundi 8 juin 2020
mort de rire
Piccoli, son regard grave, ses coups de gueule terrifiants, cette étincelle de folie.
La provocation de Bedos, son rire espiègle, irrévérencieux.
Les grains de malice et la poésie de Dabadie.
Ils se sont éclipsés de la vie, m'ont abandonnée à ce monde si fade.
Je n'irai plus le cœur aussi brûlant dans ces cocons de noir ouaté que représentent pour moi les théâtres
Leurs révoltes accompagnaient la mienne, leurs fêlures me rendaient invincible
Ces temps derniers ont nous l'a tellement répété qu'on était vulnérable parce que vieux !
Eux me rendaient immortelle.
consigne : fiction de 5 à 10 lignes
Une fiction qui s'inspire de quelque chose que vous avez fait hier ou entendu dire ou observé.
samedi 6 juin 2020
Automate ?
Aujourd’hui, juste après le premier virage, une femme de dos, à quatre mètres devant moi tout au plus. A distance, je l’observe. Elle est grande, les échancrures de son tee-shirt dévoilent de larges épaules de lutteuse. Son knicker ajusté habille de longues cuisses. Des genoux aux chevilles, la peau nue des mollets est lisse, ambrée, tendue sur des muscles apparents. Sa verticalité m’impressionne : le dos parfaitement plat, les bras raides le long du corps, arrimés aux hanches, les mains plaquées sur ses cuisses. Aucun mouvement de tête, des oiseaux volettent au dessus d’elle. Indifférente, elle avance. J’imagine son regard fixe, droit devant elle. Aurait-elle des œillères ? La cadence réglée de ses pas relève de l'automate.
Jamais un relâchement du dos, un regard sur le côté. La nuque reste tendue. Elle s'enfonce dans l'air. De tout son corps, seules les jambes et les pieds sont en mouvement.
Consigne : fiction 5 à 10 lignes hors atelier
décrire la première personne croisée dans la rue, que l'on ne connait pas du tout, après lecture du mail
Une belle rencontre
Vous inspirer de la 1ere personne que vous verrez par la fenêtre ou croiserez dans la rue après avoir lu ce mail (quelqu’un que vous ne connaissez pas du tout, et surtout pas un proche), pour écrire une fiction de 5 à 10 lignes.
La joggeuse
Jusqu’au carrefour sans nom qui rejoint la rue Marc Chagall, la promenade de la Planquette, et la rue du Commandant l’Herminier. Jusqu’au carrefour qui verra son corps souple, percuté, projeté, et sa course hygiénique mue en course létale.
Consigne : Je vous propose de vous inspirer de la première personne que vous verrez par la fenêtre ou croiserez dans la rue après avoir lu ce mail (quelqu'un que vous ne connaissez pas du tout, et surtout pas un proche), pour écrire une fiction de 5 à 10 lignes.
mardi 2 juin 2020
L'étranger
Fiction de 5 à 10 lignes (quelqu’un que vous ne connaissez pas du tout et surtout pas un proche).
Une voisine indiscrète
Tiens, tiens, me dis-je ! Ferait-il des cachoteries à sa femme ? Je tends l’oreille. Ce que j’entends semble le confirmer !
Je referme délicatement la fenêtre et me tourne vers mon ami.
Quelques jours plus tard, ce monsieur et son épouse sonnent à ma porte pour se présenter en tant que nouveaux voisins.
« Veuillez nous excuser de ne pas être venus plus tôt mais nous avons eu un souci dans la famille : notre neveu est tombé malade ; sa température est montée à plus de 40° ; puis brusquement au bout de trois jours elle a disparu. Le médecin a eu des soupçons : cela aurait pu être le coronavirus. »
Et la dame d’ajouter : « Mon mari ne m’en a parlé que lorsque tout danger a été écarté. »
Consigne : dès que vous avez lu ce mail vous écrivez une fiction de 5 à 10 lignes sur la première personne que vous voyez par la fenêtre ou que vous rencontrez dans la rue.
lundi 1 juin 2020
Sylvie et Sophie
Consigne : titre Sylvie et Sophie, fiction de 5 à 10 lignes.