Eh bien oui, moi, je suis noir, sans hésitation, je vous le dis. Les autres ? Je n’en sais rien, demandez-leur.
Noir, absolument noir.
Noir, couleur de l’absence, du deuil, du désespoir, de la nuit, du contraste ou du négatif, de la cécité, de l’anarchie et de l’esclavage. Un noir aveugle, privé de lumière.
Et pourtant, moi, je suis d’un noir lumineux, tout comme mon sang rouge qui coule dans mes veines.
Les autres ? Tout pareils, même sang, mêmes artères… Des humains qui me ressemblent emballés dans d’autres couleurs. Parfois noirs de l'intérieur. Des rongeurs propageant le rejet, annonciateur d’épidémie pestilentielle.
Catherine
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