« Pas plus de cinq dans le magasin. La distanciation et le port du masque sont obligatoires ».
1e client- Non mais quel cirque, on se croirait au bal masqué !
2e client- Eh bien, moi je préfère respecter les consignes, je n’ai pas envie de l’attraper »
1e client- Vous ne voyez pas qu’ils nous infantilisent, ils nous prennent pour des cons »
2e client- Eh bien ! je préfère être un con en bonne santé, qu’un mort intelligent.
1e client- Non, j’y crois pas, vous gobez tout ce qu’ils disent, l’augmentation des cas, les hôpitaux surchargés, que du bourrage de crâne. Venez donc à la conférence, ils vont vous expliquer : Comment va notre économie, le trafic avec les laboratoires, que du bizness. Il y en a marre, Macron avec sa Cougar ne sont plus les bienvenus.
2e client- Non mais, même chez le primeur on se fait agresser. Foutez-nous la paix. Contre les virus je ne sais pas ce qu’il faut faire. Moi la révolution je l’ai faite en mai soixante-huit
Bernadette, son couffin à la main, me dit « ça me rappelle un jour de mois de mai 68 au collège. De toute façon, virus ou pas virus, on se fera toujours plumer. En parlant de plumer, je mange des alouettes sur tranches de pains grillés à midi, chassées avec le miroir par mon mari. Et toi ?
- Moi, de la dinde.
Fiction de 12 lignes qui s'inspire du texte précédent (historique) mais qui se passe cette fois-ci de nos jours.
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