Restait à dérouler l’histoire. Cette fois j’allais m’en donner les moyens, cette histoire-là ne tournerait pas court. Sur un grand tableau, je lançai plusieurs idées :
-La fuite provoquée d’une information secret défense, pour un roman d’espionnage,
-la fuite imprévisible dans un réacteur nucléaire nouvelle génération, pour un roman post apocalyptique,
-la fuite organisée d’une prison de haute sécurité d’un chef djihadiste d’Al-Qaïda pour un roman islamo-droitiste,
-la fuite incontrôlée de mon liquide séminal en pleine déroute libidinale, pour un roman sentimentalo-pornographique, …
J’aurais pu continuer ainsi longtemps. Une sorte de fuite en avant. Il aurait fallu décider, il aurait fallu construire. Mais comme d’habitude, mon récit s’orientait en miroir de mon âme grise et tourmentée. Et comble d’une fuite que j’eus voulue salvatrice, il allait se terminer dans un noir marécage d’encre dégoulinante. Une première dans mon parcours de looser.
La fuite de mon stylo.
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