— Je n’arrive pas moi-même à comprendre ce qui s’est passé.
— Tu te moques de moi ?
— J’ai cru que j’y arriverais seule.
— De quoi parles-tu ?
— Que j’arriverais seule à démêler l’écheveau.
— Pourquoi ne pas m’avoir sollicité ?
— J’ai fait un rêve. Je devais aller droit au but, seule. Je ne pouvais pas faire autrement.
— Et maintenant qui va payer la note ?
— Et maintenant qui va payer la note ?
— Ne me culpabilise pas.
— Je m’inquiète simplement des conséquences de tes actes.
— Tu n’as pas cherché à savoir…
— Ne retourne pas la situation.
— De toutes façons ainsi nous serons quittes.
— Que veux-tu dire par là ?
— Que tu as une dette envers moi.
— Tu as une dette envers moi.
— Ça y est : « le cadavre dans le placard » !
— Ce n’est pas un cadavre.
— Accouche !
— Toujours le mot juste…
— Excuse-moi, je ne voulais pas…
— Non, tu ne voulais pas cet enfant et maintenant c’est trop tard pour moi.
— Tu l’estimes à combien ?
— Le prix de ma vacuité.
Consigne : un dialogue de quelques répliques commençant par "Si tu me disais exactement" (utilisable pour la série de saynètes "Tranche de vie") - l'autrice a écrit deux autres scènes, faisant suite à la première.
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