Le poète lui-même disait : « jadis ma vie était un festin ».
Quel est cet Éden ? Vais-je céder à la tentation, au risque d’être confrontée au péché originel, la convoitise ?
« Non, ce n’est pas de la convoitise me dit une petite voix. Tu ne veux rien d’autre que tu n’aies déjà. Tu voudrais juste retrouver les bonheurs simples d’avant. Revoir les soleils levants où le futur d’une journée insouciante se dessinait à l’horizon. Ce monde-là c’était ton Éden et tu t’y lovais dans un quotidien souvent routinier. Tout semblait ordinaire, banal. Chaque instant était pourtant si précieux. Tu ne le savais pas. Tu te sens prisonnière comme la proie dans les serres d’un grand rapace ! »
La petite voix se tait. Cette invitation est aussi perverse que les incitations du serpent !
Dérision, affolement mercantile ! Que croient-ils ceux qui envoient ce mail ? Bien présomptueuse conception de l’Éden ! Des tapis, des meubles, des canapés ? Je clique sur supprimer. J’envoie l’Éden au diable !
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